La mort après la vie fait partie d’un cycle naturel auquel l’Homme ne peut échapper. Dès le début de son existence l’Homme a dû faire face à la mort de ses ancêtres et de ses proches et a dû redoubler de créativité en matière d’approche funéraire. Pour bien comprendre les rites funéraires, il faut remonter l’Histoire et découvrir comment l’Homme abordait la mort au fil des siècles.
L’apparition des rites au fur et à mesure des siècles
Les Hommes préhistoriques ont été les premiers à aborder une certaine approche de la mort. Ce sont les archéologues qui ont développé cette hypothèse grâce à leurs trouvailles, comme des œuvres picturales sur les parois des grottes. Si ces sépultures ne sont pas très élaborées elles nous montrent tout de même une certaine approche de la mort accompagnée de certaines émotions. Il faudra attendre le Néolithique pour voir des sépultures très élaborées comme les tumulus. Les rites funéraires semblent être le fondement du passage à la civilisation. Ainsi, lorsque les communautés se sont formées, les rites funéraires sont apparus.
Tout au long de l’Histoire, les rites funéraires n’ont cessé d’évoluer avec leur époque. Ces rituels peuvent également varier selon le statut social du défunt et de sa famille, des conditions de son décès, ses croyances etc… et depuis quelques années selon ses dernières volontés.
Si la crémation et l’inhumation sont les rites les plus répandus de nos jours, l’accompagnement de la mort d’un être est un acte propre à chaque culture.
Le peuple Toraja en Indonésie
Les Torajas sont connus pour pratiquer des rites funéraires totalement opposés aux nôtres. Pour eux, lorsqu’une personne décède elle est considérée comme malade , tant que l’enterrement n’a pas lieu. En effet, pour ce peuple, la mort en tant que tel n’existe pas, c’est pourquoi ils gardent le corps du défunt dans leur maison pendant plusieurs semaines ou même des mois et le traite comme un être vivant. La famille interagit avec lui naturellement en lui parlant tous les jours. Ils y injectent du formol régulièrement afin de stopper la putréfaction et qui permet au corps de se momifier. Le corps est placé dans une pièce aérée afin d’éviter les odeurs et des herbes parfumées y sont déposées à proximité. Cette période permet à la famille d’avoir le temps d’économiser pour organiser l’enterrement.
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